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Installé à Rabat dans le quartier de l’Agdal, le ‘Centre de gastro-entérologie et de proctologie Hakam et Benjelloun’, est un établissement privé, dédié à la gastro-entérologie, avec une spécialisation forte pour la proctologie médico-chirurgicale. Les praticiennes du Centre sont reconnues pour leur expertise, et sont très heureuses de vous accueillir dans de nouveaux locaux, lesquels ont été aménagés avec le plus grand soin.
Dr. Zoubida HAKAM
Diplômée de la Faculté de Médecine de Rabat en hépato-gastro-entérologie
Diplômée en Échographie – Rabat
Ancienne praticienne hospitalière au CHU Ibn Sina de Rabat
- Spécialisée en Proctologie médicale et chirurgicale – CHU Ibn Sina de Rabat
Dr. Oumama BENJELLOUN
- Diplômée de la Faculté de Médecine de Rabat et de Strasbourg en hépato-gastro-entérologie
- Diplômée en Maladies Inflammatoires Chroniques Intestinales – Paris VI
- Diplômée en Hépatites Virales, Cytokines Anti-Viraux – Paris VI
- Diplômée en Échographie Digestive – Nîmes
- Diplômée en Proctologie Médico-Chirurgicale – Rabat
- Ancien Médecin Interne au CHU Ibn-Sina – Rabat
- Ancien Médecin Interne aux Hôpitaux de Strasbourg
Ce site a été conçu comme un prolongement de la consultation, et vous offre un certain nombre d’informations pratiques sur les différentes méthodes exploratoires pratiquées. Mais en aucune manière, il ne remplacera le contact direct et régulier avec le médecin.

Echographie ABDOMINALE
Il s’agit d’un examen indolore, qui permet d’étudier les organes abdominaux solides (foie, pancréas, rate, reins) ou contenant du liquide (vésicule biliaire, vaisseaux …) et la paroi d’organe creux (estomac, intestins…). Le jour de l’examen vous devrez être à jeun pour permettre une meilleure exploration ; en effet la prise alimentaire entrainera la vidange de la vésicule biliaire et entravera l’examen de certains organes.
Comment se déroule- t-il ?
Votre médecin vous demandera de vous coucher sur le dos sur le divan d’examen avec le ventre découvert jusqu’en bas du bassin, un gel sera induit sur la peau, à l’aide d’une sonde connectée à l’écran, l’opérateur pourra visualiser vos organes internes, Il déplacera la sonde en exerçant de légères pressions et vous demandera d’inspirer et de retenir votre respiration quelques instants. L’examen dure une vingtaine de minutes. Lors de la réalisation de l’examen, le médecin peut vous donner ses premiers avis. Le compte-rendu et les images obtenues de l’examen vous seront remis à la fin de la consultation.

GASTROSCOPIE (FIBROSCOPIE)
FIBROSCOPIE-OESO-GASTRO-DUODENALE
Il s’agit d’un examen qui permet de visualiser l’intérieur de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum. Cet examen est le plus souvent pratiqué sous anesthésie générale. Le jour de l’intervention, il faut être totalement à jeun (ne pas avoir bu, mangé ou fumé 6 heures avant).
Comment se déroule-t-il ?
Le gastro-entérologue introduit par la bouche un tube de quelques millimètres de diamètre (l’endoscope) doté d’une mini-caméra et connecté à un écran. Il pourra effectuer des prélèvements si nécessaires, à l’aide d’une pince à biopsies. L’examen dure en général une dizaine de minutes. Les prélèvements vous seront remis, vous devrez les adresser à un laboratoire d’anatomo-pathologie. Concernant les résultats, le gastro-entérologue vous remettra un compte rendu sur place. Vous pourrez vous réalimenter environ 1 heure après votre réveil.
Risques de l’examen
Les prélèvements peuvent provoquer des petits saignements. Une complication, telle qu’une perforation digestive, est possible, mais elle est extrêmement rare.

COLOSCOPIE
Il s’agit d’un examen qui permet de visualiser l’intérieur de votre côlon (gros intestin). Cet examen est pratiqué sous anesthésie générale. En vue de vous présenter avec un côlon propre, pour un examen de qualité, votre médecin vous prescrira un régime alimentaire particulier (régime sans résidus), et un médicament que vous devrez reconstituer dans 4 litres d’eau. Vous devrez boire cette préparation la veille et le matin de l’examen, les horaires de prise vous seront détaillés par votre médecin. Le jour de l’intervention, il faut être totalement à jeun (ne pas avoir bu, mangé ou fumé 4 heures avant). Il est très important de communiquer à votre médecin toutes vos prises médicamenteuses (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires, fer, charbon…).
Comment se déroule t-il ?
Le gastro-entérologue introduit par l’anus un tube de quelques millimètres de diamètre (l’endoscope) doté d’une mini-caméra et connecté à un écran. Il pourra effectuer des prélèvements si nécessaire, à l’aide d’une pince à biopsies. Cet examen permet parfois de découvrir certaines lésions (comme des polypes) et de les réséquer, à l'aide d'instruments particuliers. L’examen dure en général une trentaine de minute, parfois plus quand il existe des difficultés techniques (par exemple quand il existe des adhérences secondaire à une chirurgie antérieure). Les prélèvements réalisés vous seront remis, vous devrez les adresser à un laboratoire d’anatomo-pathologie. Concernant les résultats, le gastro-entérologue vous remettra un compte rendu sur place. Vous pourrez vous réalimenter environ 1 heure après votre réveil.
Risques de l’examen
Les prélèvements ou la polypectomie peuvent provoquer des petits saignements. Une complication, telle qu’une perforation digestive, est possible, mais rare.

RECTOSCOPIE
Il s’agit d’un examen qui permet de regarder l’intérieur du rectum. Il est effectué sans anesthésie au sein du Centre, il peut être désagréable mais n’est pas douloureux. Il nécessite une préparation par un lavement rectal que vous réaliserez chez vous, la veille et le matin de l’examen, en vue de nettoyer et vider votre rectum. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun, au contraire il vous sera conseillé de prendre votre repas habituel au préalable. Il dure en général une dizaine de minute, se fait en position génu-pectorale.
Comment se déroule- t-il ?
A l’aide d’un rectoscope le médecin pourra explorer les 15 derniers centimètres du gros intestin, et réaliser si nécessaire des biopsies à l’aide d’une pince. Les prélèvements réalisés vous seront remis, vous devrez les adresser à un laboratoire d’anatomo-pathologie. Concernant les résultats, le gastro-entérologue vous remettra un compte rendu sur place.

EXAMEN PROCTOLOGIQUE
Il s’agit de l’examen de la région anale. Cet examen est une prolongation de l’interrogatoire et est indispensable devant toute symptomatologie proctologique. Aucune préparation n’est nécessaire avant l’examen ; cependant, pour un examen de qualité et une meilleure visibilité, il est préférable de ne pas mettre de crème ou de suppositoire au préalable.
Comment se déroule-t-il ?
Tout d’abord vous serez installé en position génu-pectotrale. Votre médecin commencera par examiner la marge anale, puis à l’aide d’un doigtier lubrifié palpera la région péri-anale puis effectuera un toucher rectal. Par la suite, il introduira un anuscope lubrifié dans le canal anal. L’examen peut être douloureux en cas de présence d’une fissure, d’un abcès anal ou de thrombose hémorroïdaire. Un gel anesthésiant pourra être appliqué au préalable. Votre médecin vous communiquera immédiatement après les résultats de son examen.
Les varices œsophagiennes sont des vaisseaux qui sont anormalement dilatés au niveau de l’œsophage (conduit qui relie la gorge à l’estomac), ceci se voit en cas de cirrhose par exemple.
Ces varices œsophagiennes peuvent éclater et entraîner une hémorragie abondante (vomissement de sang, selles noires nauséabondes (correspondant à du sang digéré), ou même du sang rouge dans les selles si l’hémorragie est très importante).
La ligature est une technique endoscopique efficace pour détruire les varices œsophagiennes. Elle consiste à placer sur les varices des élastiques qui vont les stranguler, entraînant leur nécrose et chute.
Ce geste est réalisé soit en urgence, ou est programmé de façon prophylactique après la découverte des varices lors de la gastroscopie et donc avant la survenue de toute hémorragie.
Comment se déroule-t-elle ?
La ligature est réalisée à l’aide d’un endoscope. Un kit de pose est fixé à son extrémité. L’extrémité du kit est placée au contact de la varice qui est aspirée. L’élastique est alors largué. Plusieurs élastiques sont habituellement mis en place pendant la même séance.
Les séances de ligature sont réalisées sous anesthésie générale. Deux à quatre séances sont habituellement nécessaires pour éradiquer les varices.
Il est conseillé après le geste d’ingérer des aliments liquides et froids.
Risques du geste
Des douleurs thoraciques ou une gêne à la déglutition, transitoires, peuvent survenir.
Très rarement, une hémorragie peut survenir lors de la chute de la varice nécrosée, quelques jours après la ligature.
Le polype est une prolifération de cellules anormales qui se développent à la surface de la muqueuse et forment un relief.
Les polypes sont découverts lors des examens endoscopiques (fibroscopie, coloscopie).
Les petits polypes coliques peuvent ne pas être vus, si le colon n’est pas suffisamment propre, d’où l’importance d’une préparation de qualité.
Comment se déroule –elle ?
L’ablation d’un polype peut être effectuée lors de l’examen endoscopique par le gastro-entérologue, s’il n’est pas trop gros ou trop étalé en surface.
Ce geste nécessite des précautions particulières et expose à des risques spécifiques.
Le polype est enlevé en totalité et récupéré par l’endoscopiste pour permettre son analyse microscopique (examen anatomo-pathologique).
Si l’ablation du polype est impossible ou si des complications surviennent, une intervention chirurgicale peut être nécessaire plus ou moins rapidement.
Risques du geste
Un saignement immédiat ou retardé (dans les 15 jours suivants) peut survenir, Il peut nécessiter une nouvelle coloscopie pour l’arrêter, voire même une intervention radiologique ou chirurgicale.
La paroi du côlon peut être involontairement perforée lors de l’ablation du polype. Cet accident peut être évident lors de l’opération ou ne se démasquer que dans les 24 à 48 heures suivantes. Cet accident est rare, Des douleurs abdominales, un arrêt du transit, voire de la fièvre sont des signes d’alarme. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour réparer la fuite.
Il s’agit d’une exploration visuelle de l’intestin grêle, elle est généralement prescrite lorsque les examens endoscopiques de l’estomac et du colon n’ont pas permis de trouver la cause de vos symptômes.
Comment se déroule-t-il ?
Cet examen consiste à avaler une capsule à usage unique de la taille d’une gélule avec un verre d’eau, cette capsule est munies de caméras et prendra des photographies de l’intérieur de l’intestin grêle tout au long de son parcours jusqu’à son évacuation avec les selles. Il vous sera demandé à la fin de l’examen (24 à 48h après l’ingestion) de récupérer la capsule dans un tamis lorsque vous irez aux toilettes, grâce à un matériel adapté et de la ramener à votre médecin qui pourra interpréter les images obtenues.
Il est indispensable d’avoir une activité physique pendant l’examen.
Vous pourrez boire 2 heures après l’ingestion de la capsule et manger 4 heures après.
La réalisation d’IRM est contre indiquée tant que la capsule n’a pas été évacuée.
Une bonne préparation de l’intestin grêle est indispensable, il vous sera alors demandé avant l’examen de faire un régime quelques jours avant l’examen et d’arrêter tout traitement par fer oral durant les 10 jours précédant l’examen. Une purge par voie orale pourra vous être prescrite.
La préparation peut dans certains cas s’avérer insuffisante, et ne pas permettre d’analyser correctement les images de la capsule.
Risques de l’examen
la capsule peut stagner voire rester bloquée au niveau de l’intestin grêle en cas de diabète ancien, d’antécédents de chirurgie digestive, de maladies inflammatoires chroniques, de radiothérapie qui auraient été responsables d’un rétrécissement de la lumière de l’intestin grêle.
Le blocage peut se traduire par des douleurs au ventre, un arrêt d’émission des gaz et des selles, des vomissements. Une chirurgie pourra être indiquée en urgence.
Il s’agit d’une procédure dans laquelle un tube d’alimentation flexible est placé à travers la paroi abdominale dans l’estomac. Elle concerne les patients qui ont des difficultés à avaler, des troubles nutritionnels ou une incapacité à maintenir une alimentation orale suffisante (cancers, chirurgie…). Elle permet le passage d’aliments liquides, de médicaments et d’eau.
La sonde de GPE peut être conservée plusieurs mois, voire des années. Cependant, elle peut nécessiter un remplacement qui peut se faire facilement, le plus souvent sans anesthésie. Par ailleurs, la sonde peut être retirée à tout moment dès que l’alimentation orale est possible et suffisante.
Comment se déroule-t-elle ?
Elle se fait au cours d’une fibroscopie oeso-gastroduodénale sous anesthésie générale. La cavité gastrique est repérée par trans illumination puis ponctionnée pour faire passer un fil guide. La sonde est alors positionnée à travers la paroi abdominale. Cette procédure ne nécessite pas d’hospitalisation.
Risques du geste
Des complications sont possibles comme la survenue de douleurs, une fuite du contenu gastrique. Plus rarement, il peut survenir une infection du site de GPE, une hémorragie ou une perforation.
Il s’agit d’une technique qui permet de réaliser une coagulation sans contact avec la zone malade et ce grâce à un courant électrique délivré au niveau d’un cathéter et qui est transmis à la lésion par un gaz (argon).
L’APC est réalisée soit au cours d’une coloscopie, une rectoscopie (une préparation par voie orale sera prescrite au préalable) ou lors d’une gastroscopie.
Elle peut être réalisée sans anesthésie, elle n’est pas douloureuse.
Elle est utile principalement pour traiter des anomalies vasculaires qui sont responsables de saignements, notamment au niveau du rectum après une radiothérapie (rectite radique), au niveau de l’estomac suite à une hypertension portale, au niveau du côlon ou de l’intestin grêle. Elle peut être utile pour traiter un ulcère qui saigne, ou l’obstruction d’un stent, des polypes et des résidus tissulaires après mucosectomie.
Plusieurs séances peuvent être nécessaires et seront réalisées en moyenne à un mois d’intervalle.
Risques du geste
Des complications existent, mais sont rares, comme des saignements après la procédure, une perforation intestinale, une sténose du rectum.
Les varices œsophagiennes sont des vaisseaux qui sont anormalement dilatés au niveau de l’œsophage (conduit qui relie la gorge à l’estomac), ceci se voit en cas de cirrhose par exemple.
Ces varices œsophagiennes peuvent éclater et entraîner une hémorragie abondante (vomissement de sang, selles noires nauséabondes (correspondant à du sang digéré), ou même du sang rouge dans les selles si l’hémorragie est très importante).
La ligature est une technique endoscopique efficace pour détruire les varices œsophagiennes. Elle consiste à placer sur les varices des élastiques qui vont les stranguler, entraînant leur nécrose et chute.
Ce geste est réalisé soit en urgence, ou est programmé de façon prophylactique après la découverte des varices lors de la gastroscopie et donc avant la survenue de toute hémorragie.
Comment se déroule-t-elle ?
La ligature est réalisée à l’aide d’un endoscope. Un kit de pose est fixé à son extrémité. L’extrémité du kit est placée au contact de la varice qui est aspirée. L’élastique est alors largué. Plusieurs élastiques sont habituellement mis en place pendant la même séance.
Les séances de ligature sont réalisées sous anesthésie générale. Deux à quatre séances sont habituellement nécessaires pour éradiquer les varices.
Il est conseillé après le geste d’ingérer des aliments liquides et froids.
Risques du geste
Des douleurs thoraciques ou une gêne à la déglutition, transitoires, peuvent survenir.
Très rarement, une hémorragie peut survenir lors de la chute de la varice nécrosée, quelques jours après la ligature.
Le polype est une prolifération de cellules anormales qui se développent à la surface de la muqueuse et forment un relief.
Les polypes sont découverts lors des examens endoscopiques (fibroscopie, coloscopie).
Les petits polypes coliques peuvent ne pas être vus, si le colon n’est pas suffisamment propre, d’où l’importance d’une préparation de qualité.
Comment se déroule –elle ?
L’ablation d’un polype peut être effectuée lors de l’examen endoscopique par le gastro-entérologue, s’il n’est pas trop gros ou trop étalé en surface.
Ce geste nécessite des précautions particulières et expose à des risques spécifiques.
Le polype est enlevé en totalité et récupéré par l’endoscopiste pour permettre son analyse microscopique (examen anatomo-pathologique).
Si l’ablation du polype est impossible ou si des complications surviennent, une intervention chirurgicale peut être nécessaire plus ou moins rapidement.
Risques du geste
Un saignement immédiat ou retardé (dans les 15 jours suivants) peut survenir, Il peut nécessiter une nouvelle coloscopie pour l’arrêter, voire même une intervention radiologique ou chirurgicale.
La paroi du côlon peut être involontairement perforée lors de l’ablation du polype. Cet accident peut être évident lors de l’opération ou ne se démasquer que dans les 24 à 48 heures suivantes. Cet accident est rare, Des douleurs abdominales, un arrêt du transit, voire de la fièvre sont des signes d’alarme. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour réparer la fuite.
Il s’agit d’une exploration visuelle de l’intestin grêle, elle est généralement prescrite lorsque les examens endoscopiques de l’estomac et du colon n’ont pas permis de trouver la cause de vos symptômes.
Comment se déroule-t-il ?
Cet examen consiste à avaler une capsule à usage unique de la taille d’une gélule avec un verre d’eau, cette capsule est munies de caméras et prendra des photographies de l’intérieur de l’intestin grêle tout au long de son parcours jusqu’à son évacuation avec les selles. Il vous sera demandé à la fin de l’examen (24 à 48h après l’ingestion) de récupérer la capsule dans un tamis lorsque vous irez aux toilettes, grâce à un matériel adapté et de la ramener à votre médecin qui pourra interpréter les images obtenues.
Il est indispensable d’avoir une activité physique pendant l’examen.
Vous pourrez boire 2 heures après l’ingestion de la capsule et manger 4 heures après.
La réalisation d’IRM est contre indiquée tant que la capsule n’a pas été évacuée.
Une bonne préparation de l’intestin grêle est indispensable, il vous sera alors demandé avant l’examen de faire un régime quelques jours avant l’examen et d’arrêter tout traitement par fer oral durant les 10 jours précédant l’examen. Une purge par voie orale pourra vous être prescrite.
La préparation peut dans certains cas s’avérer insuffisante, et ne pas permettre d’analyser correctement les images de la capsule.
Risques de l’examen
la capsule peut stagner voire rester bloquée au niveau de l’intestin grêle en cas de diabète ancien, d’antécédents de chirurgie digestive, de maladies inflammatoires chroniques, de radiothérapie qui auraient été responsables d’un rétrécissement de la lumière de l’intestin grêle.
Le blocage peut se traduire par des douleurs au ventre, un arrêt d’émission des gaz et des selles, des vomissements. Une chirurgie pourra être indiquée en urgence.
Il s’agit d’une procédure dans laquelle un tube d’alimentation flexible est placé à travers la paroi abdominale dans l’estomac. Elle concerne les patients qui ont des difficultés à avaler, des troubles nutritionnels ou une incapacité à maintenir une alimentation orale suffisante (cancers, chirurgie…). Elle permet le passage d’aliments liquides, de médicaments et d’eau.
La sonde de GPE peut être conservée plusieurs mois, voire des années. Cependant, elle peut nécessiter un remplacement qui peut se faire facilement, le plus souvent sans anesthésie. Par ailleurs, la sonde peut être retirée à tout moment dès que l’alimentation orale est possible et suffisante.
Comment se déroule-t-elle ?
Elle se fait au cours d’une fibroscopie oeso-gastroduodénale sous anesthésie générale. La cavité gastrique est repérée par trans illumination puis ponctionnée pour faire passer un fil guide. La sonde est alors positionnée à travers la paroi abdominale. Cette procédure ne nécessite pas d’hospitalisation.
Risques du geste
Des complications sont possibles comme la survenue de douleurs, une fuite du contenu gastrique. Plus rarement, il peut survenir une infection du site de GPE, une hémorragie ou une perforation.
Il s’agit d’une technique qui permet de réaliser une coagulation sans contact avec la zone malade et ce grâce à un courant électrique délivré au niveau d’un cathéter et qui est transmis à la lésion par un gaz (argon).
L’APC est réalisée soit au cours d’une coloscopie, une rectoscopie (une préparation par voie orale sera prescrite au préalable) ou lors d’une gastroscopie.
Elle peut être réalisée sans anesthésie, elle n’est pas douloureuse.
Elle est utile principalement pour traiter des anomalies vasculaires qui sont responsables de saignements, notamment au niveau du rectum après une radiothérapie (rectite radique), au niveau de l’estomac suite à une hypertension portale, au niveau du colon ou de l’intestin grêle. Elle peut être utile pour traiter un ulcère qui saigne, ou l’obstruction d’un stent, des polypes et des résidus tissulaires après mucosectomie.
Plusieurs séances peuvent être nécessaires et seront réalisées en moyenne à un mois d’intervalle.
Risques du geste
Des complications existent, mais sont rares, comme des saignements après la procédure, une perforation intestinale, une sténose du rectum.
PROCTOLOGIE CHIRURGICALE

- Avant la chirurgie vous n’aurez besoin d’aucune préparation, donc ne faites pas de lavement évacuateur et ne prenez pas de laxatifs (les selles liquides risqueraient de gêner l’opérateur pendant la chirurgie).
- La chirurgie se déroule généralement sous rachis anesthésie, vous resterez donc éveillé pendant l’acte chirurgical, mais vous ne ressentirez aucune douleur, une anesthésie générale peut être réalisée quand la rachis anesthésie est contre indiquée.
- Comme avant toute anesthésie, vous devez être à jeun, c’est-à-dire sans avoir bu, mangé, fumé ni mâché de chewing-gum six heures avant le début de l’opération, pour éviter tout risque d’inhalation du liquide gastrique dans les poumons lors de l’anesthésie.
- Une fois l’anesthésie réalisée, vous serez installé en position gynécologique, c’est-à-dire sur le dos avec les cuisses relevées et fléchies.
- Votre plaie opératoire restera ouverte (il n’y aura pas de sutures qui referment la plaie), la cicatrisation se fera lentement et sera dirigée grâce aux soins effectués au cabinet. Une fois l’acte chirurgical terminé, votre médecin s’assurera que la cicatrice ne saigne pas et vous fera un pansement, puis vous serez transporté à votre chambre, des anti-douleurs seront prescrits, n’hésitez pas alors à les réclamer.
- On vous donnera à manger le jour même une fois que ce sera autorisé par le médecin anesthésiste.
- Une hospitalisation d’une nuit sera nécessaire.
- Ne touchez pas à votre pansement, un médecin s’occupera de l’ouvrir et de vous faire vos premiers soins avant de vous autoriser à sortir, le lendemain matin.
- Aucun régime alimentaire restrictif ne vous sera prescrit, mangez équilibré et sain, vous ne devez pas être constipé.
- Les suites de l’intervention sont habituellement douloureuses au moins pendant les 10 premiers jours. La douleur est plus intense au moment de la selle. Elle nécessite souvent le recours à des calmants qui vous seront prescrits. Nous vous suggérons de les prendre juste avant d’aller à la selle.
- La cicatrisation est lente. Elle est achevée en moyenne 6 à 8 semaines après l’intervention.
- Le geste peut imposer en moyenne trois à quatre semaines d’arrêt de travail.
- Des complications existent. Dans la période précoce, il s’agit de difficultés transitoires à la reprise du transit ou à uriner, des saignements qui peuvent survenir jusqu’à 3 semaines après l’intervention. Dans la période tardive, et en fonction du type d’intervention, des complications rares peuvent survenir : un rétrécissement cicatriciel de l’anus (exceptionnel) ou des difficultés (en règle générale, modérées) à contrôler les gaz et/ou les selles.
- Une fois à la maison vous devrez effectuer vos soins vous même ou par un membre de votre famille.
- Soins post opératoires au domicile: 2 fois par jour (matin et soir) et après chaque selle:
- Faites un bain de siège: mettez de l’eau tiède dans un récipient où vous pourrez vous assoir (la plaie devra être immergée dans l’eau) ajoutez une cuillère à soupe de savon antiseptique pour chaque litre d’eau versé. Restez y une vingtaine de minutes. Ou lavez directement votre plaie avec l’eau tiède mélangé à l’antiseptique.
- Puis séchez la plaie avec une compresse.
- Puis tamponnez-la avec l’antiseptique prescrit.
- Puis à l’aide d’un doigtier ou d’un gant appliquez sur la plaie la pommade cicatrisante que vous devrez introduire à l’intérieur de l’anus jusqu’à ce que vous dépassiez la plaie; ce geste est capital, il permet au produit d’être au contact de la plaie qui est en partie à l’intérieur, et d’éviter la survenue de sténose.
- Puis Recouvrez avec une compresse.
- Il est conseillé de mettre une serviette hygiénique entre les soins pour éviter que les sous-vêtements ne soient souillés par le sang ou les secrétions provenant de la plaie.
- N’utilisez pas le crayon de nitrate d’argent à la maison, il vous sera demandé de le ramener pour vos soins au cabinet.
- Soins au cabinet:
Il vous sera demandé de vous présenter une fois par semaine au cabinet pour des soins qui seront effectués par votre médecin ; ces soins permettent de diriger et de vérifier le bon déroulement de la cicatrisation de votre plaie, le premier soin aura lieu 15 jours après la chirurgie. Le jour des soins, vous devrez ramener le crayon au nitrate d’argent, il vous sera demandé de vous nettoyer avec l’eau savonneuse et de ne mettre ni pommade ni antiseptique.
La Fissure anale est une déchirure située au niveau du canal anal (partie terminale du gros intestin). La cause la plus répandue est la constipation.
Elle se manifeste par des douleurs anales qui surviennent après la selle avec un saignement généralement minime.
Le traitement est chirurgical quand la fissure est ancienne, ou quand elle ne guérit pas sous traitement médical ou quand surviennent des complications telles que la surinfection, la survenue d’abcès ou même de trajet fistuleux, et consiste à enlever la fissure anale.
Les hémorroïdes sont des éléments présents normalement au niveau de l’anus chez tous et depuis la naissance. Il ne s’agit pas de simples veines mais de lacs sanguins associés à des petits vaisseaux artériels et veineux. L’ensemble est regroupé en général en 3 à 4 structures, ayant des formes de grappes de raisin unies entre elles, et fixées à la paroi de l’anus. Les hémorroïdes peuvent saigner, se thromboser ou se prolaber, un traitement médical vous sera proposé initialement, d’autre traitements spécifiques existent, notamment :
- Le traitement de la thrombose hémorroïdaire :
La thrombose hémorroïdaire externe se caractérise par une tuméfaction douloureuse d’apparition brutale, siégeant à l’entrée de l’anus.
Son traitement consiste à ouvrir la thrombose et à enlever le caillot qui s’y est formé ; ce geste peut être effectué au cabinet sous anesthésie locale.
- La chirurgie des hémorroïdes:
Il existe plusieurs techniques de chirurgie pour le traitement des hémorroïdes, la plus « radicale » consiste à enlever complètement les hémorroïdes internes et externes : c’est l’hémorroïdectomie de type Milligan et Morgan. L’ablation concerne habituellement les trois paquets hémorroïdaires (deux à droite et un à gauche). Les plaies sont laissées ouvertes.
Les condylomes de l’anus, également appelés papillomes, végétations vénériennes ou crêtes-de-coq sont des excroissances comparables à des verrues qui se localisent au niveau de la marge anale et/ou dans le canal anal. Les condylomes peuvent également se développer au niveau génital, sur la verge chez l’homme en particulier le prépuce et le gland, sur la vulve, le col utérin et quelquefois le vagin chez la femme.
Leur taille varie entre une simple tête d’épingle jusqu’à des formations végétantes de plusieurs centimètres.
Ils sont liés au papillomavirus humain (HPV pour human Papilloma virus) qui infecte le revêtement cutané.
Cette condylomatose ano-génitale est une infection sexuellement transmissible et le mode de contamination habituel est le contact direct, lors d’un rapport sexuel.
Quand les condylomes sont volumineux et nombreux, il faut envisager leur exérèse chirurgicale par électrocoagulation au bistouri électrique ou au laser,
Le sinus (aussi appelé kyste) pilonidal (en rapport avec des poils) est une cavité qui se forme sous la peau. Elle est secondaire à l’accumulation de poils ayant pénétré dans le derme le plus souvent par une petite fossette présente chez certains individus au niveau du sillon interfessier. Une fois prisonniers sous la peau, ces poils se comportent comme des corps étrangers et déclenchent une réaction inflammatoire. La localisation la plus fréquente concerne la région sacro-coccygienne.
Ce pseudokyste sous cutané peut rester peu inflammatoire et donc quasiment invisible ou aller jusqu’à s’infecter. L’infection dans le pseudokyste peut aboutir à un abcès aigu, et à la formation d’un orifice cutané fistuleux quand il se perce à la peau.
En dehors de la phase aigüe d’abcès ou une incision peut être réalisée pour libérer le pus, le traitement est chirurgical par excision ouverte. Son principe repose sur l’excision complète des fossettes inflammatoires et des trajets fistuleux. La plaie est ensuite laissée en cicatrisation dirigée sur une durée de six à dix semaines.
La maladie de Verneuil, est aussi appelée hidradénite ou hidrosadénite suppurative. C’est une inflammation chronique et suppurante de la peau qui ne touche que les zones du corps où il existe une certaine variété de glandes de la sueur. Ces glandes sont présentes au niveau de la peau des régions ano-périnéales, au niveau des plis de l’aine, des aisselles, des mamelons chez la femme et derrière les oreilles.
Le traitement médical est très limité. Des antibiotiques peuvent être prescrits dans les formes mineures, plus pour stopper une poussée que pour réellement guérir la suppuration.
Le seul traitement efficace est chirurgical. Le traitement est l’ablation complète des tissus malades. Ce traitement nécessite parfois un sacrifice cutané important, il est parfois effectué en plusieurs temps opératoires. Après cette exérèse la plaie est laissée ouverte.
L’abcès anal est une poche remplie de pus qui se forme à partir de l’infection d’une glande normalement présente dans le canal anal, et qui va s’étendre sous la peau autour de l’anus. Cette infection peut survenir sans cause, mais parfois peut accompagner une maladie inflammatoire digestive (maladie de Crohn), ou être l’expression d’une tuberculose anale.
Les symptômes se résument principalement à une douleur s’installant rapidement (en quelques heures ou quelques jours). Cette douleur est continue, souvent très forte et empêche de dormir. Si l’abcès est important, le malade sent une boule très sensible à côté de l’anus.
Pour soulager la douleur et éviter la progression de l’infection, l’ouverture rapide de l’abcès est nécessaire en urgence. Ce geste est possible avec une simple anesthésie locale au cabinet.
Une fois ouvert, l’abcès continue à se vider durant quelques jours, puis il se ferme progressivement. Mais si on se contente de cette simple incision, la glande qui s’était infectée reste en place, en profondeur. Ceci explique la récidive quasi constante survenant de façon imprévisible après quelques semaines, mois ou années.
Si l’on veut donc guérir définitivement cet abcès, il faut opérer et enlever la glande sous-jacente et sa « racine » qui communique avec l’intérieur de l’anus. Cette « racine » qui relie l’abcès à l’intérieur de l’anus est aussi appelée fistule.
Le traitement chirurgical classique consiste à ouvrir le trajet de la fistule sur toute sa longueur, ce qui crée une plaie qui va aller jusque dans l’anus.
En effet une partie du sphincter de l’anus doit être coupée pour ouvrir cette fistule.
Selon l’importance de la section sphinctérienne, des difficultés à retenir les selles peuvent apparaître après l’opération.
Pour éviter cette séquelle, plusieurs temps opératoires peuvent vous être proposés, en fonction de la profondeur du trajet.
La Fissure anale est une déchirure située au niveau du canal anal (partie terminale du gros intestin). La cause la plus répandue est la constipation.
Elle se manifeste par des douleurs anales qui surviennent après la selle avec un saignement généralement minime.
Le traitement est chirurgical quand la fissure est ancienne, ou quand elle ne guérit pas sous traitement médical ou quand surviennent des complications telles que la surinfection, la survenue d’abcès ou même de trajet fistuleux, et consiste à enlever la fissure anale.
Les hémorroïdes sont des éléments présents normalement au niveau de l’anus chez tous et depuis la naissance. Il ne s’agit pas de simples veines mais de lacs sanguins associés à des petits vaisseaux artériels et veineux. L’ensemble est regroupé en général en 3 à 4 structures, ayant des formes de grappes de raisin unies entre elles, et fixées à la paroi de l’anus. Les hémorroïdes peuvent saigner, se thromboser ou se prolaber, un traitement médical vous sera proposé initialement, d’autre traitements spécifiques existent, notamment :
- Le traitement de la thrombose hémorroïdaire :
La thrombose hémorroïdaire externe se caractérise par une tuméfaction douloureuse d’apparition brutale, siégeant à l’entrée de l’anus.
Son traitement consiste à ouvrir la thrombose et à enlever le caillot qui s’y est formé ; ce geste peut être effectué au cabinet sous anesthésie locale.
- La chirurgie des hémorroïdes:
Il existe plusieurs techniques de chirurgie pour le traitement des hémorroïdes, la plus « radicale » consiste à enlever complètement les hémorroïdes internes et externes : c’est l’hémorroïdectomie de type Milligan et Morgan. L’ablation concerne habituellement les trois paquets hémorroïdaires (deux à droite et un à gauche). Les plaies sont laissées ouvertes.
Les condylomes de l’anus, également appelés papillomes, végétations vénériennes ou crêtes-de-coq sont des excroissances comparables à des verrues qui se localisent au niveau de la marge anale et/ou dans le canal anal. Les condylomes peuvent également se développer au niveau génital, sur la verge chez l’homme en particulier le prépuce et le gland, sur la vulve, le col utérin et quelquefois le vagin chez la femme.
Leur taille varie entre une simple tête d’épingle jusqu’à des formations végétantes de plusieurs centimètres.
Ils sont liés au papillomavirus humain (HPV pour human Papilloma virus) qui infecte le revêtement cutané.
Cette condylomatose ano-génitale est une infection sexuellement transmissible et le mode de contamination habituel est le contact direct, lors d’un rapport sexuel.
Quand les condylomes sont volumineux et nombreux, il faut envisager leur exérèse chirurgicale par électrocoagulation au bistouri électrique ou au laser,
Le sinus (aussi appelé kyste) pilonidal (en rapport avec des poils) est une cavité qui se forme sous la peau. Elle est secondaire à l’accumulation de poils ayant pénétré dans le derme le plus souvent par une petite fossette présente chez certains individus au niveau du sillon interfessier. Une fois prisonniers sous la peau, ces poils se comportent comme des corps étrangers et déclenchent une réaction inflammatoire. La localisation la plus fréquente concerne la région sacro-coccygienne.
Ce pseudokyste sous cutané peut rester peu inflammatoire et donc quasiment invisible ou aller jusqu’à s’infecter. L’infection dans le pseudokyste peut aboutir à un abcès aigu, et à la formation d’un orifice cutané fistuleux quand il se perce à la peau.
En dehors de la phase aigüe d’abcès ou une incision peut être réalisée pour libérer le pus, le traitement est chirurgical par excision ouverte. Son principe repose sur l’excision complète des fossettes inflammatoires et des trajets fistuleux. La plaie est ensuite laissée en cicatrisation dirigée sur une durée de six à dix semaines.
La maladie de Verneuil, est aussi appelée hidradénite ou hidrosadénite suppurative. C’est une inflammation chronique et suppurante de la peau qui ne touche que les zones du corps où il existe une certaine variété de glandes de la sueur. Ces glandes sont présentes au niveau de la peau des régions ano-périnéales, au niveau des plis de l’aine, des aisselles, des mamelons chez la femme et derrière les oreilles.
Le traitement médical est très limité. Des antibiotiques peuvent être prescrits dans les formes mineures, plus pour stopper une poussée que pour réellement guérir la suppuration.
Le seul traitement efficace est chirurgical. Le traitement est l’ablation complète des tissus malades. Ce traitement nécessite parfois un sacrifice cutané important, il est parfois effectué en plusieurs temps opératoires. Après cette exérèse la plaie est laissée ouverte.
L’abcès anal est une poche remplie de pus qui se forme à partir de l’infection d’une glande normalement présente dans le canal anal, et qui va s’étendre sous la peau autour de l’anus. Cette infection peut survenir sans cause, mais parfois peut accompagner une maladie inflammatoire digestive (maladie de Crohn), ou être l’expression d’une tuberculose anale.
Les symptômes se résument principalement à une douleur s’installant rapidement (en quelques heures ou quelques jours). Cette douleur est continue, souvent très forte et empêche de dormir. Si l’abcès est important, le malade sent une boule très sensible à côté de l’anus.
Pour soulager la douleur et éviter la progression de l’infection, l’ouverture rapide de l’abcès est nécessaire en urgence. Ce geste est possible avec une simple anesthésie locale au cabinet.
Une fois ouvert, l’abcès continue à se vider durant quelques jours, puis il se ferme progressivement. Mais si on se contente de cette simple incision, la glande qui s’était infectée reste en place, en profondeur. Ceci explique la récidive quasi constante survenant de façon imprévisible après quelques semaines, mois ou années.
Si l’on veut donc guérir définitivement cet abcès, il faut opérer et enlever la glande sous-jacente et sa « racine » qui communique avec l’intérieur de l’anus. Cette « racine » qui relie l’abcès à l’intérieur de l’anus est aussi appelée fistule.
Le traitement chirurgical classique consiste à ouvrir le trajet de la fistule sur toute sa longueur, ce qui crée une plaie qui va aller jusque dans l’anus.
En effet une partie du sphincter de l’anus doit être coupée pour ouvrir cette fistule.
Selon l’importance de la section sphinctérienne, des difficultés à retenir les selles peuvent apparaître après l’opération.
Pour éviter cette séquelle, plusieurs temps opératoires peuvent vous être proposés, en fonction de la profondeur du trajet.
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